Témoignage : entendre des voix et trouver ma propre voie
Témoignage : entendre des voix et trouver ma propre voie
Vivant depuis 25 ans avec des voix, Serge nous parle de cette réalité souvent incomprise, notamment de ses stratégies pour interagir avec les voix et préserver son autonomie.
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J’entends des voix depuis plus de vingt-cinq ans et de façon quotidienne depuis une douzaine d’années. Au moment où j’ai commencé à entendre des voix, j’ai connu une accalmie d’une durée d’environ sept ans. Toutefois, durant cet intervalle, je prenais une médication massive qui me rendais léthargique. À ce moment, mon psychiatre n’avait qu’un objectif en tête, éradiquer les voix. Le mot d’ordre était de ne pas parler aux voix ni parler des voix, afin d’éviter une aggravation de ce symptôme apparemment malvenu!
Je désire tout de même souligner que l’expert pour ajuster la médication d’une personne aux prises avec un trouble de santé mentale demeure le médecin-psychiatre ou le médecin-généraliste, en impliquant leurs équipes de soins. Ce sont eux qui assurent le suivi de la personne en besoin. Selon moi, la personne traitée doit s’en remettre aux décisions de son médecin-traitant, mais cela ne veut pas dire que l’individu qui nécessite un traitement d’ordre psychiatrique, ne doit pas partager ses opinions et son point de vue.
On croit à tort que si on entend des voix, c’est que nous sommes en psychose et déconnectés de la réalité.
C’est vrai, en partie seulement. Le cerveau est un organe complexe et il nous reste encore beaucoup à découvrir et à comprendre. Il est important de comprendre que les voix peuvent aussi cohabiter avec nous au quotidien. Tant pour nos proches que pour nous-mêmes, nous devons apprendre à vivre avec cette réalité complexe qui nous est propre. On peut y arriver, en équipe.
Depuis une dizaine d’années, je côtoie un psychiatre que je qualifie de nouvelle génération. Actuellement, je prends une médication modérée me procurant l’énergie nécessaire pour éviter, entre autres, un isolement social. Aussi, avec le mouvement des entendeurs de voix, initié il y a près de 40 ans à la suite des travaux de recherche de l’équipe du psychiatre hollandais Marius Romme, on considère à présent que l’objectif d’éradiquer les voix ne fait que les renforcer, au lieu de permettre à l’entendeur de s’harmoniser avec elles.
Ensemble, nous discutons largement de la place qu’occupe les voix dans ma vie. Pour ma part, parler des voix et parler aux voix est davantage libérateur que les subir, les fuir ou m’en défendre. Je cherche à m’adapter aux voix. Aussi, j’ai davantage d’impact sur les voix en m’adressant directement à elles. Puis, j’invite mes proches à parler ouvertement des voix en ma présence, car cela m’est bénéfique. Cependant, lorsque je me désorganise, je réduis mes échanges avec les voix, car je connais alors souvent un débordement de sens qui « ne fait plus de sens ». Lors de ces déséquilibres, mon psychiatre s’affaire à réajuster ma médication plutôt qu’explorer du sens attribuable aux voix, car cela ne serait pas approprié à ce moment.
Accepter les voix
Ignorer les voix, les fuir ou les combattre constituent une dépense d’énergie coûteuse et inefficace. À présent, je constate qu’il est préférable pour moi de les accepter. Est-ce que je dois accepter les propos des voix et de leur obéir en me soumettant à elles? Absolument pas! Il s’agit plutôt pour moi de protéger ma territorialité, en m’affirmant davantage face aux voix. Je ne remets pas mes choix et mes décisions entre leurs mains.
Des conséquences de figer, d’éviter (de fuir) ou d’être hostile envers les voix
Auparavant, j’éprouvais souvent une peur-terreur des voix que je m’efforçais d’ignorer, comme si elles n’existaient pas. J’avais tendance à figer sans tenter de m’en défendre. Figer ou fuir ne me permettait pas de régler quoi que ce soit. Être hostile à l’égard des voix engendre généralement de l’hostilité de la part des voix, comme dans la plupart des relations typiques de la réalité normale.
Comment faire autrement et apprendre à mieux vivre avec les voix1?
J’obtiens d’abord des gains en m’affirmant sainement lors de mes interactions avec les voix. À cet effet, j’entretiens la conviction suivante :
« S’affirmer ce n’est pas parler haut et fort, mais franc et vrai! »
Pour se faire, je dois d’abord identifier ce que j’éprouve en présence des voix. Ensuite, je partage mes observations avec elles, en engageant un dialogue pour régler le plus de choses possibles au fur et à mesure qu’elles se présentent. Voici un exemple :
- Une voix inconnue m’interpelle vivement au moment où je dors profondément durant la nuit! En me réveillant en sursaut, je m’adresserai à elle de la façon suivante :
- « D’abord, je ne te connais pas! Tu me réveilles frénétiquement au milieu de la nuit, ce qui est irrespectueux et tu m’as fait peur. C’est frustrant pour moi et ça me met en colère. Je comprends que tu es nouvellement venue vers moi, mais tu dois apprendre dès maintenant que je ne tolère aucune voix dans ma chambre lorsque je dors. Je te demande donc de cesser de m’interpeller et de quitter ma chambre. Demain matin, précisément à 8 heures, viens à la table de ma cuisine pour que nous puissions discuter un moment »
- Donner rendez-vous aux voix correspond à une stratégie que j’applique souvent. Personnellement, cela fonctionne environ une fois sur trois. Sinon, la voix revient fréquemment à un autre moment, souvent plus approprié.
Aussi, je crois que l’authenticité invite à l’authenticité, de même que le respect invite au respect, alors je m’applique à interagir dans ce sens avec les voix.
Être en quête de sens
Les voix ne sont pas futiles ni inutiles. Elles tiennent des rôles et remplissent des fonctions2.
Aussi, les voix expriment fréquemment des enjeux liés à mes traumatismes antérieurs. Comme au théâtre, les voix réactivent souvent symboliquement des scénarios à l’image de mon passé.
Durant mon enfance, j’ai subi de nombreux déménagements et j’ai connu des pertes très significatives. Par exemple, entre l’âge de 5 à 7 ans, j’étais très épris d’une amie de mon âge que j’aimais gros comme le ciel. Un jour, Chantale, mon amoureuse, a perdu la vie en allant récupérer sa balle dans le chemin! C’était un mois avant mon deuxième déménagement en milieu d’année scolaire.
Concernant ces traumatismes de séparations, de pertes et de renoncements nécessaires, les voix présentent des scènes dans lesquels j’éprouve du mal à m’habiter et à prendre ma place. Ces scénarios sont en résonnance avec ma difficulté antérieure d’intégrer les nouveaux milieux dans lesquels j’emménageais. Aussi, j’étais constamment dans le rôle inconfortable du nouveau qui débarque dans un village inconnu. Ainsi, je ne parvenais pas à développer un sentiment d’appartenance avec ces milieux où je n’avais jamais le temps de m’y attacher. Ma difficulté à habiter ces différents endroits ne m’a pas permis de prendre ma place.
Parallèlement à ces traumatismes, j’ai vécu de façon répétitive de l’intimidation dans mes nouvelles écoles, toujours situées en milieu rural. Actuellement, les voix rejouent des scénarios pratiquement copiés-collés sur des rapports de force (dominant-dominé), où je suis la victime sans défense, sous l’emprise de voix intimidatrices et prédatrices!
Ainsi, les voix se légitiment le droit de me molester en me faisant croire que je viens d’une autre planète et que j’aurais pris la place d’une autre personne en venant sur Terre. Je deviens alors pour elles un extraterrestre provenant d’une autre planète, à l’image du nouveau du village qui arrive d’une autre paroisse!
Des croyances et des convictions relatives aux voix3
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1. Comment je me représente les voix?
J’ai plusieurs croyances relatives à ma représentation des voix, selon différents aspects de moi-même et selon la fluctuation de mon état de santé mentale. D’abord, je crois qu’il y a un débalancement neurochimique des neurotransmetteurs de mon cerveau qui implique une médication nécessaire. Si je ne prends pas cette médication, je ne peux plus m’accomplir socialement comme je le fais actuellement.
Deuxièmement, je crois que les voix correspondent à des parties de moi qui trouvent une expression à travers elles, en réactivant certains enjeux de mes traumatismes antérieurs. Par exemple, les voix positives et négatives m’exercent sans cesse à m’affirmer davantage, puis à prendre ma place, ce qui devient une occasion de réparation des conséquences de ces traumatismes. Cette fonction se répercute ensuite sur mon entourage et auprès des étrangers que je côtoie quotidiennement. Désormais, je m’applique à faire mes propres choix et à prendre mes propres décisions, ce qui n’était pas le cas auparavant.
En troisième lieu, j’éprouve la conviction que les voix correspondent à des entités de gens trépassés, car les voix se présentent à moi de cette façon. Enfin, lors de mes désorganisations psychiques antérieures, je croyais que j’étais au cœur d’un monde virtuel également peuplé d’androïdes. Au moment de ces déséquilibres, je me demande parfois si je suis plongé dans un profond coma à la suite d’un accident de la route. J’ai alors l’impression que mon cerveau est branché à un ordinateur qui me maintient cérébralement en vie. Je suis même allé parfois jusqu’à croire que je suis décédé et que je continue à me projeter encore dans le monde des vivants!
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2. Les intentions que j’attribue aux voix
Pour ma part, environ 75% du temps, les voix semblent avoir des intentions malveillantes. L’autre 25% du temps, elles sont apparemment bienveillantes. Je m’explique. Parfois, une voix malveillante peut produire un résultat positif. Puis, une voix rassurante pourra m’amener dans une zone de confort que je ne voudrai plus quitter par la suite. Voici un exemple illustrant ce type de situation :
Un jour, je suis tombé amoureux d’une voix féminine que je considérais comme étant la voix la plus positive que j’ai pu côtoyer. En réalité, cette voix était pour moi la plus menaçante que j’ai connue, car je songeais parfois à aller la rejoindre dans la mort! Ensemble, nous avons fini par considérer qu’il n’était pas possible de nous unir, compte tenu de l’éloignement que nous vivions relativement à nos différentes conditions, c’est-à-dire celle d’un humain vivant, puis celle d’une humaine trépassée. Notre séparation, difficile parce que nous nous aimions tous les deux, s’est apparentée à une séparation entre deux humains typiques de la réalité commune des êtres vivants.
Ainsi, tout n’est pas fait de noir ou de blanc avec les voix que je côtoie. La plupart du temps, les voix sont colorées, ce qui ne correspond pas un clivage entre deux polarités qui s’opposent! Toutefois, après avoir côtoyé une grande diversité d’entendeurs de voix durant les dix dernières années, la plupart d’entre eux semblent classer les voix de façon dichotomique.
Maintenant, en ce qui concerne mon sentiment de persécution ou d’oppression de la part des voix, j’éprouve la conviction de ne pas mériter d’être accaparé de la sorte. Je considère plutôt que je subis une injustice de la part de ces voix malvenues. Mon premier réflexe serait de me braquer contre elles pour m’en défendre, mais j’ai constaté, comme je l’écris plus haut, qu’il est inutile de les combattre.
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3. Le pouvoir que j’attribue aux voix
Je n’attribue maintenant pas plus de pouvoir aux voix que j’en octroie aux personnes que je côtoie. Aussi je désamorce normalement rapidement une voix qui semble désirer me subordonner, en tentant d’établir un rapport de force pour me dominer.
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4. Les conséquences de ne pas obéir aux voix
Je n’obéis plus aux voix impératives ni menaçantes qui n’ont plus d’effets sur moi lorsqu’elles tentent de me donner des ordres ou me faire croire qu’elles vont s’en prendre à un de mes proches, si je n’obéis pas à leur ordre. Ma décision de cesser de remettre mon libre arbitre entre les mains des voix est conséquente du fait que je ne crois plus au pouvoir qu’elles pourraient exercer sur mes choix et mes décisions (avec leurs ordres futiles et inutiles) ni à leurs menaces qu’elles n’ont jamais exécuté par le passé. À présent, les voix ne tentent que très rarement de s’aventurer sur ce terrain auquel je ne porte plus d’attention, sinon celle de signifier aux voix que ce genre d’attitude et de comportement n’ont aucune portée sur moi.
S’impliquer dans un groupe d’entraide
Seul, il est particulièrement difficile d’y voir clair! Pour ma part, j’ai connu un groupe d’entraide d’entendeurs de voix il y a seulement une dizaine d’années. À cette époque, je me suis également engagé au cœur d’un suivi individuel avec un agent de rétablissement, suivi couplé au groupe au même organisme. Celui-ci m’a permis d’approfondir les stratégies que j’apprenais en côtoyant mon groupe d’entendeurs de voix.
Je me suis engagé dans ces suivis de façon soutenue et assidue. Cela m’a d’abord permis d’entreprendre un travail de réparation de mon estime estropiée. Je portais, entre autres, une accumulation de souffrances rattachées à quinze années de blessures infligées par l’intensité et les propos négatifs de plusieurs voix avec lesquelles je ne parvenais pas à composer sainement. J’ai ainsi pu, par la suite, développer la confiance et l’assurance nécessaires pour reprendre du pouvoir sur mes voix et sur ma vie. J’apprenais à encadrer les voix, puis à mieux vivre avec elles!
Développer des stratégies d’adaptation
Grâce à mon cheminement, j’ai appris une multitude de façons efficaces d’interagir avec les voix qui me procure un mieux-être. Parfois, j’écoute simplement de la musique avec un casque d’écoute ou je porte un casque antibruit pour modérer une voix trop envahissante. D’autres fois, j’ai recours à des stratégies d’adaptation beaucoup plus raffinées que j’applique dans ma vie quotidienne; en voici quelques exemples :
Fermer la porte aux voix
Un jour, lors d’une rencontre de groupe, une personne nous a invité à fermer les yeux pour visualiser une porte dans notre tête. Il s’agissait ensuite de « fermer la porte aux voix », afin de vivre sainement une intimité sexuelle, spirituelle ou autres. Je me suis alors exercé à appliquer cette stratégie, sans toutefois obtenir de succès. Par la suite, j’ai appliqué cette règle directement aux portes de ma chambre et de ma salle de bain. Coup sur coup, je récitais des phrases semblables à celles-ci :
- « Je ferme la porte aux voix! »
- « Vous ne pouvez pas entrer! »
- « Si vous entrez actuellement ici, vous commettez une infraction, car vous violez mon intimité! »
- « Merci de respecter mon intimité! »
Après environ trois semaines, j’ai commencé à obtenir du succès. J’appliquais systématiquement cette stratégie, à chaque occasion que je désirais vivre un moment d’intimité. Environ trois autres semaines plus tard, la plupart des voix respectaient cette nouvelle consigne d’encadrement.
Pour instaurer une stratégie, je dois d’abord y croire. Aussi, je dois être le plus authentique possible. Il ne s’agit jamais de simplement répéter une phrase, comme par magie. Je dois également être patient et constant. Mais, les gains valent le prix de mes efforts!
Fixer des rendez-vous
Je fixe parfois des rendez-vous aux voix lorsque je ne suis pas disposé à interagir avec elles. Je dois par la suite respecter ce rendez-vous, sinon je sabote cette stratégie.
Procéder à des transactions ou faire des compromis
Parfois, une voix m’invite à agir d’une façon très spécifique pour que je respecte un besoin légitime de sa part. Voici deux exemples :
- J’irai prier dans une église pour une voix qui me demande de le faire avec insistance. J’accepterai à la condition que cette voix me quitte après mes prières.
- Je baisserai le son de ma stéréo dans ma voiture, pour une voix qui me somme de le faire, à condition que la voix ne parle plus tout au long du reste du trajet.
Ces transactions fonctionnent quasiment coup sur coup, toujours à la condition que j’y sois convaincu et que je l’applique en toute transparence.
Dénoncer les comportements délinquants et inacceptables des voix
De façon générale, j’applique la même juridiction aux voix que celle de la réalité typique. Par exemple, une voix qui me profère une menace de mort, sera dénoncée et réprimandée pour une action judiciairement reprochable. Certaines voix sont plus délinquantes que d’autres. Mais habituellement, les voix ont horreur d’être prises en défaut, car elles exigent généralement un comportement exemplaire de ma part, sinon elles me couvrent rapidement de sentiments de honte, de culpabilité, de remords et de regrets. Alors lorsque la balle se retrouve dans mon camp, les voix corrigent souvent le tir en cessant rapidement leurs comportements blâmables.
Notez que comme dans la vie réelle, il existe des voix gentilles, des moins gentilles et d’autres carrément monstrueuses. Je ferai alors alliance avec des voix positives pour m’aider à corriger ces voix déviantes. Toutefois, je dois fréquemment m’armer de patience pour déloger une voix aux comportements monstrueux.
Être empathique et développer de la compassion pour des voix dites négatives
Lorsque j’ai affaire à une voix qui semble négative, je tente de m’identifier à une partie saine de la voix. J’irai ensuite jusqu’à m’attendrir et même me laisser submerger de compassion pour cette voix d’apparence négative. Quelquefois, je m’attriste en me reliant à cette partie souffrante de cette voix. Cela désamorce habituellement l’hostilité de la voix qui quitte même parfois sur le champ, car elle obtient exactement le contraire de ce à quoi elle s’attendait, c’est-à-dire de me molester, allant même jusqu’à me terroriser!
M’aider à découvrir mes intérêts
Exercer des activités qui me plaisent en ce qui concerne mes intérêts personnels me permet de m’habiter plus sainement. À ce moment, il n’y a plus beaucoup de place pour les voix qui ne peuvent alors plus m’interpeller, tellement je comble ma propre existence. Ces événements bienvenus se présentent généralement lorsque je réalise les activités qui me plaisent le plus, comme écrire, donner une conférence ou jouer de la batterie en compagnie d’autres musiciens.
Aussi, il n’est pas nécessaire de réaliser de très grands accomplissements pour parvenir à s’habiter sainement.
Chacun étant unique, il s’agit d’y aller selon nos propres désirs et nos propres capacités.
Pour certains, il s’agira d’apprécier une œuvre musicale. Pour un autre, ce sera de s’appliquer à réaliser un dessin, de jouer aux échecs ou encore de colorier un mandala. Mais pour d’autres ce sera un projet significatif comme un retour aux études ou l’obtention d’un emploi qu’ils ont mis de côté en raison des voix qu’ils entendent.
Personnellement, j’ai commencé à écrire et à faire des témoignages, puis des conférences, sous les bons conseils d’une personne proche et significative de mon environnement immédiat. Sachez nous accompagner pour ainsi découvrir nos propres intérêts!
Sources et notes
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1 J’emprunte cette expression signifiante au volume intitulé : Mieux vivre avec les voix de Brigitte Soucy et Myreille St-Onge (2012).
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2 St-Onge, M. (2017). Entendre des voix : à la recherche de sens (2017). Les Éditions Santé mentale et société, Coll. À l’affut.
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3 Je réfère ici aux quatre principaux types de croyance présentés par Myreille St-Onge dans son texte intitulé Comprendre les voix.
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